Ce petit mec est un vrai allumé du quartier, le genre à kiffer quand ça mène la danse. Il a un faible pour les rebeus de la cité, et justement, Walid aime les plans bien corsés et les gars qui se laissent guider, bien dociles.
Le master s’installe tranquille sur le sofa, posé, regard sûr. Le soumis, à quatre pattes, se place instinctivement entre ses jambes, concentré, appliqué, prêt à honorer son gars comme il se doit. C’est brut, direct, sans cinéma : juste deux mecs qui se comprennent.
Mais le jeu monte d’un cran : le caïd plaque son partenaire contre le dossier, s’impose et règle le tempo. Les basses du souffle, les mains qui tiennent fermement, la peau qui chauffe — tout dit la même chose : ici, c’est lui qui commande. Le passif encaisse avec envie, le regard brillant, accroché à chaque mouvement.
La scène devient lourde et moite. Les reins claquent, le rythme cogne, la pièce résonne de soupirs graves. Le petit kiffe à fond, secoué mais heureux d’être pris en main par un rebeu dominateur. Une claque de virilité comme on en vit rarement : intense, réaliste, sans chichis — le genre d’instant qu’on n’oublie pas.
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