Plan suce en scred dans les couloirs d’un parking souterrain

Il est une heure du matin. Mathias vient de garer sa voiture dans un parking souterrain. En traversant un couloir, il tombe par hasard sur un caïd en survêt, adossé au mur, occupé à se détendre. Le choc est inattendu. Mathias hésite à passer, mais le regard du mec le fige : un mélange d’assurance et de provocation. Pas agressif, juste brûlant.

En s’approchant, il comprend que le gars n’est pas là pour chercher des embrouilles. Plutôt l’inverse. Ce regard franc, presque allumeur, le désarme complètement. L’air devient lourd, l’atmosphère moite. Pris entre la peur et le désir, Mathias s’arrête, fait demi-tour, et retourne vers lui. Il s’avance, tend la main, et le contact se fait naturellement. Le rebeu, calme et sûr de lui, le laisse faire, un demi-sourire au coin des lèvres.

Le jeune mec s’agenouille lentement, les yeux rivés sur le bad boy. Il sait très bien ce qu’il est en train de faire, et le fait avec une envie qu’il ne se connaissait pas. Les respirations se croisent, le silence du parking résonne avec le son étouffé des gestes. Le caïd ferme les yeux, savourant la scène, le corps tendu sous la tension du moment.

Mathias s’applique, concentré, laissant la chaleur et la situation le guider. Le lascar, lui, contrôle la cadence, le regard fixe, dominé par le plaisir et le pouvoir du moment. C’est brut, vrai, sans un mot. Juste deux mecs, deux univers qui se percutent dans une rencontre aussi imprévue qu’intense.

Quand tout se termine, le silence revient. Le rebeu remonte son survêt, lance un dernier regard appuyé à Mathias, puis s’éloigne sans un mot. Le jeune mec reste là, encore fébrile, le cœur battant fort. Une rencontre inattendue, rapide, moite, qu’il n’est pas près d’oublier. Un pur moment Citebeur : discret, brut et chargé de tension masculine.