Vendredi, 22h30. Le club vient tout juste d’ouvrir. Pour l’instant, seulement deux clients : Dylan et un jeune beur. Ils se croisent près des sanitaires, s’échangent un regard appuyé dans le reflet du miroir. Un sourire, un geste au niveau de la ceinture… la tension monte d’un coup, électrique, masculine.
Dylan joue la provocation tranquille, sûr de son charme. Le rebeu, intrigué, s’avance et se met à sa hauteur, les yeux levés, prêt à suivre le jeu. Les gestes deviennent clairs, assumés, sans un mot de trop. Le temps se suspend dans ce coin discret, rythmé par leurs respirations et le grave des basses qui filtre depuis la piste.
Bientôt, l’un prend le dessus, l’autre se cambre et accepte le tempo. Le contact est franc, la cadence maîtrisée. Le décor étroit amplifie tout : la chaleur, la sueur, les frissons. Dylan mène, le beur suit, et l’alchimie fait le reste — une vraie parenthèse brute, sans témoins.
Quand la pression retombe, ils restent un instant immobiles, le front perlé, les yeux brillants. Un rire discret, une tape sur l’épaule, et chacun se rhabille comme si de rien n’était. Dylan esquisse un clin d’œil ; le beur répond d’un « on s’capte » soufflé au creux de l’oreille. Fin de l’épisode… pour ce soir.
Ce n’est pas la première fois que les toilettes d’un club gardent ce genre de secrets — les murs s’en souviennent.
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