Même en région parisienne, la coloc s’impose. Chris et Malik partagent un studio dans le 92. Deux mondes : Chris, gay, look soigné et attitude mutine ; Malik, lascar algérien très masculin, sûr de lui. Ce soir, l’ambiance est électrique : pas de match Tinder pour Malik, mais une envie tenace qui le pousse à regarder son coloc autrement — et l’idée lui plaît, à condition que tout soit clair entre eux.
Malik est affalé sur le canapé, cgourmand au bec, grosse bosse sous le survêt. Il capte le regard de Chris et, d’un signe du menton, l’invite à approcher. Chris ne quitte pas le paquet des yeux ; un discret hochement — “pourquoi pas” — et il se met à genoux, en douceur, retirant sa fringue sans précipitation.
Face à la longueur bien dressée, Chris s’applique : main ferme, bouche précise, rythme régulier. Malik se cale, jambes écartées, regard noir et lèvres mordues. Les souffles deviennent lourds, la pièce prend cette odeur de sueur et de désir qu’on connaît bien. Le rebeu “hétéro” se laisse faire, mais garde le lead du regard ; Chris suit, concentré, pour le mettre en condition comme un pro.
Chris prend ses mains et l’entraîne vers la chambre. Sur le lit, il se place à quatre pattes, dos bien cambré. Malik chauffe la peau, malaxe, vérifie que tout est OK, ajoute ce qu’il faut pour que ça glisse, puis s’aligne et entre en contrôle : d’abord posé, puis plus profond. La cadence s’installe, appuyée mais maîtrisée, levrette puis face à face, regards accrochés.
Le tempo monte, descend, remonte ; Chris tremble, lâche prise et vient le premier, surpris par l’intensité. Malik tient le cap, finit fort et conclut propre, devant le visage de son passif, sourire en coin. Deux mecs rincés, complices, qui se comprennent sans mots — plan scred réussi, 100 % viril.
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