Pas de doute, ce rebeu d’origine tunisienne a ce petit truc qui ne laisse personne indifférent. Même Dylan, d’habitude branché meufs, n’a pas pu s’empêcher de mater son pote. Son regard s’attarde, un mélange de curiosité et de désir qu’il ne cherche même plus à cacher.
Au camping, les deux passent leur temps à se chamailler, à se tester. Entre rires, blagues et provocations, la tension monte doucement. Un soir, Dylan propose une balade à l’écart du groupe. Le rebeu accepte sans trop réfléchir, content de s’éloigner un peu de l’agitation.
Ils marchent jusqu’à un vieux bâtiment abandonné, un genre de squat au milieu des pins. L’endroit dégage une drôle d’énergie, parfaite pour un tête-à-tête sans témoin. Les deux se posent, rigolent encore, puis les regards deviennent plus appuyés. L’air devient lourd, chargé d’une tension qu’aucun ne veut vraiment briser.
Dylan finit par jouer carte sur table, direct, sans détour. Le rebeu fait semblant d’être surpris, puis esquisse un sourire. Il s’approche, lui murmure un truc à l’oreille, et tout bascule. Le silence du lieu est remplacé par leurs respirations courtes et la chaleur de deux mecs qui n’ont plus envie de jouer.
Les gestes deviennent plus francs, les corps se frôlent, se collent, se cherchent. Dylan, sûr de lui, prend le dessus, pendant que le rebeu se laisse aller, partageant ce moment sans réfléchir. C’est brut, intense, rempli de désir et de tension virile.
Quand tout retombe, ils restent un moment sans parler, les yeux encore brûlants. Un sourire complice, une tape sur l’épaule, et tout est dit.
Un secret de camping, une parenthèse sauvage entre deux mecs trop fiers pour l’avouer… mais qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
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