Thomas bossait de nuit et descendait au parking pour prendre son scooter. Il ne s’attendait pas à croiser un mec là, adossé au mur, en train de fumer. Un rebeu d’une vingtaine d’années, survêt, regard sombre, sourire en coin. Le genre de gars qu’on oublie pas.
Leurs regards se croisent. Thomas lui demande s’il a besoin d’aide, le rebeu répond avec un sourire : « J’check ton scoot, j’pensais m’en prendre un pareil. » La tension monte, pas agressive — juste cette vibe entre mecs, mélange de défi et d’attirance. Thomas sent qu’il se passe un truc, un jeu silencieux s’installe.
Le rebeu s’approche, sûr de lui, et Thomas ne recule pas. Les deux se jaugent, respirations plus lourdes. Le rebeu lui murmure : « T’es tendu ou quoi ? » avant de poser sa main sur son épaule. Thomas, surpris mais pas effrayé, se laisse faire. Le contact est franc, viril, chargé d’électricité. La chaleur monte entre eux, le silence du parking devient complice.
Ils s’échangent un regard qui en dit long, et tout bascule. Le rebeu plaque doucement Thomas contre son scooter, leurs corps se collent, la tension éclate enfin. Les gestes sont bruts mais maîtrisés, empreints d’envie et de respect. Les deux mecs savent ce qu’ils font, ce qu’ils veulent, sans un mot de trop.
Quand tout retombe, les deux restent là un moment, respirant fort. Le rebeu se rhabille tranquillement, tire sur sa cgourmand, puis lâche un regard fier : « Bonne nuit, frérot. » Thomas sourit, encore secoué, incapable de dire si c’était un rêve ou une vraie rencontre. Mais il sait qu’il repensera souvent à ce moment — à ce mélange de peur, d’envie et de pure adrénaline masculine.
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